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La sécurité avant tout : mise en œuvre de cobots dans les environnements de travail

par Nora Eref
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robots collaboratifs

Les évolutions technologiques récentes nous ont préparée à la cobotique, mais l’avènement des robots collaboratifs, les cobots, a accru le risque de trois facteurs associés à l’interaction homme-cobot : les possibilités de collisions, les risques psychosociaux et musculo-squelettiques doivent rester vigilants. Cet article traite de la sécurité liée aux cobots.

Les principales raisons liées à l’utilisation de robots collaboratifs sur le lieu de travail

 Les progrès récents en technologie robotique ont donné naissance aux robots collaboratifs partageant l’espace de travail de l’opérateur. En fait, il ne s’agit plus d’un robot industriel traditionnel séparé par des barrières physiques pour éviter les risques d’accident et protéger l’opérateur. Il s’agit plutôt de robots conçus pour accomplir des tâches aux côtés des travailleurs dans des zones de production générales. Ce modèle de robot est appelé « cobot ». Les cobots libèrent entre autres l’opérateur des vibrations et du poids de l’outil. De plus, il est possible de doubler l’effort de l’opérateur.

Cobots : sécurité et santé au travail

 Comment protéger l’opérateur des pannes, des erreurs de programmation et des réactions involontaires des cobots ? Après avoir supprimé tous les systèmes de sécurité autour de l’opérateur, cette préoccupation devient très importante. Pour les professionnels de la sécurité au travail, les enjeux tournent donc en grande partie autour de l’ergonomie des interfaces homme-machine et des systèmes cobotiques. D’autres experts estiment que ce ne sont pas les cobots eux-mêmes qui sont dangereux, mais les risques liés à leur utilisation. Si le cobot se déplace suffisamment lentement, la possibilité d’insécurité est fortement réduit, mais il s’étend également à la personne qui utilise le robot.

· Réglementation québécoise

La section 21 du RSST traitant des machines ne fait aucune référence aux normes canadiennes, européennes ou internationales en matière de sécurité des appareils. De plus, le règlement ne contient pas les termes cobots (bras robotisé) et robots. Les organisations sont donc confrontées à un vide de réglementation si elles souhaitent utiliser des robots collaboratifs, le concept de lieux de travail partagés n’existant pas. Il existe cependant des normes qui indiquent les bonnes pratiques que les intégrateurs doivent suivre, notamment dans le domaine de la cobotique et de la robotique

La RIA (Robot Industry Association) publie aussi des normes de sécurité pour la protection des cellules robotisées. La RIA participe à des comités de normalisation tels que l’ANSI et l’ISO.

· Norme canadienne

Le Canada possède la norme CSA Z434-14, qui utilise les normes ISO 10218-1 :2011 et 10218-2 :2011. Cependant, cette norme CSA stipule que l’intégrateur doit effectuer une évaluation des risques lors de la conception du système robotique pour déterminer les conditions minimales de sécurité et d’élaborer une stratégie de sécurité. Il souligne aussi que cette évaluation des risques est liée à l’opération et doit être conforme à la clause 4.4.2 de la norme ISO 10218-2. Son objectif est de repérer l’occurrence de situations d’opération potentielles en identifiant les travaux effectuées par les opérateurs de robots

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